III ) Conclusion : Les conséquences dans le présent

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....La crise économique mondiale n’a pas épargné les Etats d’Amérique. Dans un contexte économique particulièrement difficile avec un taux de chômage grandissant, les classes sociales Afro-Américaines les plus démunies se trouvent très touchées, très vulnérables. Parqués dans des ghettos où se développent plus de misère, plus d’exclusion sociale, plus de délinquance et d’insécurité. Tout ceci contribue à augmenter le racisme, dans un parfait cercle vicieux. Même si on constate l’évolution certaine de la classe moyenne Afro-Américaine, qui est passée de 13% en 1960 à 66% de la communauté noire au début des années 2000. L’ascension sociale ne résout pas les problèmes d’intégration mais participe à son amélioration. Après l’apparition de ghettos pour les plus démunis, les classes moyennes ont choisi de se regrouper dans leurs quartiers. Il est vrai que la lutte contre le racisme a fait évoluer la place des Afro américains dans la société américaine. Et c'est ainsi, que l'on constate des personnalités reconnues Afro-Américaines dans le monde politique, le monde culturel et le monde des affaires. Des places qui auparavant étaient exclusivement réservées à l'élite, les blancs. Mais rappelons que le pouvoir de l'élite Noire est reconnue dans ses réalisations, pas dans sa naissance. La mobilisation d’hommes, de mouvements contestataires, d’associations ont permis des changements historiques pour les Afro-Américains (abolition de l’esclavage, accès au droit de vote et égalité de tous les citoyen devant la justice, accès à l’éducation scolaire, universitaire, accès aux lieux et transports publics…). Malgré les lois qui protègent les Noirs aux Etats-Unis, il existe malheureusement toujours du racisme et des discriminations. Le racisme s’étend d’ailleurs à d’autres communautés telles que les juifs, les hispaniques…

> Voir un extrait du film American History X

Malgré tout, l’espoir renaît avec l’élection en 2008 du premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama. Il aura fallu attendre 79ans après les paroles de Martin Luther King disant « Ni moi, ni mes enfants ne verront un noir président ». Mais cette élection suffit-elle pour changer les mœurs ainsi que toute une culture ? On ose espérer à un changement, à un regard différent, un idéal de vie. Faut-il rappeler que le mot « nègre » n’est plus une insulte mais une revendication d’existence et de conscience égalitaire. Pour reprendre les paroles d’Aimée Césaire « Nègre, je suis. Nègre, je resterai. ». Peut-on espérer que par cette élection, la valeur de l’humain ne regarde pas sa « couleur », ses origines… Et que ce jour est arrivé où l’individu primera sur la couleur. L’élection de Mr Obama délivre un message d’espoir et de confiance en l’avenir pour la communauté noire prouvant que les mentalité ont évolué et que le racisme est nettement moins présent actuellement qu'autrefois mais qu'il persiste. En effet, cette victoire a été aussi marqué par de nombreuses révoltes des blancs et des actes racistes.